Créée il y’a un mois, cette fiche passe malheureusement de la catégorie « œuvre urbaine » à « disparue ». Niché sous une voûte de la Corniche, ceinturant l’Anse de la Fausse Monnaie, se trouvait jusqu’au 22 juillet un astucieux graff géant représentant un œil, surnommé sur les réseaux sociaux “le cyclope du littoral”. Mais ce regard qui faisait face au luxueux restaurant du Petit Nice n’était pas du goût du chef étoilé Gérald Passedat qui en a demandé son retrait considérant l’œuvre comme un tag. Dommage.
Un touriste suisse vient de m’envoyer un message rappelant avec malice que notre « plus long banc du monde” de la Corniche n’est en fait pas « le plus long banc du monde » 😉 Selon le Guiness book of records, il serait en Suisse, celui de Marseille étant composé de plusieurs bancs coupés par des escaliers. Je l’avais déjà précisé sur cette fiche mais une petite mise à jour s’imposait.
Tout le monde en a déjà parlé je sais ;). Son lancement a en effet créé un frémissement digital alors le voila épinglé sur la carte. “Ciel” est un des marqueurs forts du renouveau de ce bâtiment de 1928 entièrement rénové après le départ des Galeries Lafayette en 2018. Pour y accéder ? Empruntez l’ascenseur du 17 rue Haxo et montez au 7e étage.
Sans charme et posé un peu là au milieu de nulle part au pied des Tours Labourdette et d’une aire de jeu aménagée en 2020, ce monument inauguré pour le bicentenaire de la révolution française le 21 juin 1992 par Robert Vigouroux, maire de l’époque, rend hommage à François Mireur, général de brigade de la Révolution française…c’est lui qui entonnera pour la première fois le Chant de Guerre pour l’Armée du Rhin…la future Marseillaise.
En 2020-2021, ce musée a connu une campagne de travaux de restauration de ses locaux historiques. Le Musée Provençal, anciennement Musée du Terroir Marseillais est un musée des arts et traditions populaires situé à Château Gombert. Il a été créé en 1927 par le félibre Jean-Baptiste Julien-Pignol et constitue l’un des premiers musées d’Art et Traditions Populaires de France. Il est, après le Museon Arlaten d’Arles dont il est considéré comme “le frère”, le second musée d’ethnographie de Provence par l’ampleur de ses collections.
Cette œuvre monumentale baptisée “Désordre”, on ne la verra malheureusement plus tapisser les pelouses du Parc du Pharo, reprise par son créateur la semaine dernière, la Mairie de Marseille n’ayant pas souhaité débourser les 400 000 € demandé pour en faire son acquisition. Le sculpteur de renommée internationale, Bernar Venet, avait investit le 15 juin 2013 les lieux en y exposant cette œuvre conçue spécialement pour Marseille Capitale européenne de la Culture 2013 : un ensemble d’Arcs penchés d’une hauteur de 4,50 mètres qui obéit au principe d’imprévisibilité.
L’histoire du théâtre Athéna débute en 1908 par la volonté du poète, Paul Barlatier, également propriétaire du journal « Le Sémaphore », fondateur de l’Automobile club de Marseille et d’un club d’aviation, qui décide de faire construire une scène pouvant concurrencer le théâtre antique d’Orange. C’est l’architecte Jean Boet, qui le réalisa au pied des collines de la Chaîne de l’Étoile. Tombé dans l’oubli, retrouvé, il reste aujourd’hui désespérément à l’abandon et en ruine.
Le 47 rue Léon Bourgeois arbore plusieurs éléments décoratifs plutôt surprenants…d’abord au dessus de ses deux portes avec une palette de peintre à gauche et un pot de peinture à droite incrusté chacun du numéro de cet immeuble d’un étage. On découvre également une grande œuvre accrochée sur la façade, signée du potier d’Art Michel Seguy en 1966. Ce petit immeuble a peut-être abrité l’atelier de cet artiste lauréat du prix de céramique Emile Mondon et le deuxième prix de Poterie de la ville de Marseille.
Au XVIIe siècle, le domaine de Saint Joseph dépend du territoire des Aygalades dont il est séparé lors de la fondation du village de Saint Joseph en 1648. C’est Louis Sauveur de Villeneuve, ambassadeur à Constantinople, qui fait construire la bastide, dont les volumes et les lignes courbes traduisent un grand sens de l’apparat. Il fait établir des plans par l’architecte Baltasar Dreveton, à qui l’on doit notamment le couvent des Bernardines, qui abrite aujourd’hui le Lycée Thiers. Découvrez des photos de l’époque du Grand Séminaire et l’histoire de Louis Sauveur de Villeneuve et de l’architecte Baltasar Dreveton.