Tour du Télégraphe Aérien Chappe, Plateau de la Tourette, 1821

Traverse de la Tourette, 13011 Marseille
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Tour du Télégraphe Aérien Chappe, Plateau de la Tourette, 1821
Arrondissement : 11ème
Sur les hauteurs de St Marcel, traverse de la Tourette, se trouvent les restes de 1821 du télégraphe aérien Chappe sur la ligne reliant Lyon à Toulon via Marseille. Un moyen de communication visuel par sémaphore, sur des distances de plusieurs centaines de kilomètres, mis au point par Claude Chappe en 1794. Les sémaphores sont en général placés sur des tours dites tours Chappe. 

Exemple de tour Chappe

Les tours Chappe (ou télégraphes de Chappe) prenaient la forme d’une tour carrée, d’une tour ronde, d’une tour pyramidale ou étaient placées sur un clocher. Une tour Chappe était constituée : du signal (mât muni d’un régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés) ; d’une salle de travail à l’étage où le stationnaire observait les tours voisines et actionnait le système de manœuvre du signal ; d’un local de repos en dessous, où le stationnaire pouvait descendre se reposer un quart d’heure après le coucher du soleil à un quart d’heure avant le lever du soleil. La tour Chappe de Saint-Marcan (Ille-et-Vilaine). Deux stationnaires étaient affectés à une tour, et ils se relayaient chaque jour à midi.

Ces agents (des militaires réformés généralement) étaient uniquement chargés de transmettre les signaux sans avoir la possibilité de les interpréter, secret militaire oblige. Depuis Paris, Lille en 1794, Strasbourg en 1798 et Brest en 1799 furent les premières villes desservies. Par exemple entre Paris et Brest, 58 stations parsemaient le trajet ; la ligne passait notamment par Le Mont-Saint-Micheles tours Chappe (ou télégraphes de Chappe) prenaient la forme d’une tour carrée, d’une tour ronde, d’une tour pyramidale ou étaient placées sur un clocher. Une tour Chappe était constituée : du signal (mât muni d’un régulateur pivotant et de deux indicateurs articulés) ; d’une salle de travail à l’étage où le stationnaire observait les tours voisines et actionnait le système de manœuvre du signal ; d’un local de repos en dessous, où le stationnaire pouvait descendre se reposer un quart d’heure après le coucher du soleil à un quart d’heure avant le lever du soleil. La tour Chappe de Saint-Marcan (Ille-et-Vilaine). Deux stationnaires étaient affectés à une tour, et ils se relayaient chaque jour à midi.

Ces agents (des militaires réformés généralement) étaient uniquement chargés de transmettre les signaux sans avoir la possibilité de les interpréter, secret militaire oblige. Depuis Paris, Lille en 1794, Strasbourg en 1798 et Brest en 1799 furent les premières villes desservies. Par exemple entre Paris et Brest, 58 stations parsemaient le trajet ; la ligne passait notamment par Le Mont-Saint-Michel.

Aujourd’hui, seuls une vingtaine d’exemplaires de télégraphe Chappe subsistent en France, dont certains dans un état précaire (mécanisme disparu).

Selon le site telegraphe-chappe.com, « le 8 avril 1814, après l’abdication de Napoléon, Ignace et Pierre-François Chappe présentent l’état du réseau au nouveau ministre de la guerre et proposent le prolongement de Paris-Lyon vers Marseille et Toulon. Le gouvernement n’y donne pas suite. Lors des Cent Jour, dès l’arrivée de l’Empereur à Paris le 20 mars 1815, les Chappe se mettent à sa disposition sans état d’âme. Le 24 juin, le télégraphe transmet la nouvelle de l’abdication définitive de Napoléon deux jours après l’événement ; les frères Chappe, toujours sans broncher, se remettent à disposition de la monarchie. Ils s’efforcent à se moment là de remettre en activité les lignes dont les stations ont été détruites par les armées ennemies. Fin octobre 1815, tout le réseau est à nouveau opérationnel. L’armée n’a plus guère besoin des services de la télégraphie et les Chappe vont devoir trouver de nouveaux débouchés. Le gouvernement est intéressé par la possibilité de transmettre ses ordres aux préfets, mais les lignes ne sont guère étendues ; seules cinq préfectures sont connectées et le trafic est insuffisant.

Début juillet 1816, la ligne St Omer – Boulogne est remplacée par une ligne St Omer – Calais pour profiter de l’accroissement maritime du trafic avec l’Angleterre en train de se développer grâce à la paix qui est revenue. Comme le trafic est toujours aussi insuffisant, les frères Chappe tentent de convaincre le gouvernement de prolonger les lignes vers les ports afin de profiter de la conjoncture économique. Ils déposent donc périodiquement des projets de ligne reliant Lyon à la Méditerranée et Paris aux ports de la façade ouest, notamment Bordeaux. Les décisions s’éternisent. Finalement, la situation se débloque en 1821″.

Le 23 juin, les Chappe obtiennent le prolongement de la ligne vers Toulon en passant par Marseille et le 14 décembre, la nouvelle ligne, qui comporte 50 postes, est opérationnelle.


SOURCES wikipedia Télégraphe Chappe & telegraphe-chappe.com
PHOTOS Google Maps & illustration telegraphe-chappe.com
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