Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère, 1897

Rue Fort du Sanctuaire, 13281 Marseille
12058
Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère, 1897
Arrondissement : 6ème
Notre-Dame de la Garde, en provençal, Nostre-Damo de la Gardo, souvent surnommée « la Bonne Mère », est une des basiliques mineures de l’Église catholique romaine. Elle est située entre les quartiers du Roucas Blanc, d’Endoume et de Vauban, sur un piton calcaire de 149 mètres d’altitude surélevé de 13 mètres grâce aux murs et soubassements d’un ancien fort. La colline Notre-Dame-de-la-Garde constitue un site classé depuis 1917.

Une petite chapelle sur une colline

En 1214, année de la bataille de Bouvines et de la naissance du roi saint Louis, un prêtre de Marseille, prénommé Pierre, fit édifier un petit sanctuaire dédié à la Vierge Marie sur le triangle rocheux constituant le haut d’une colline de 161m face à la ville de Marseille, alors très petite. La colline s’appelant « La Garde », le sanctuaire fut tout naturellement appelé Notre-Dame de la Garde. A l’origine de cette chapelle, il n’y a donc eu ni apparition, ni miracle : elle est née de la dévotion d’un prêtre. En 1477, elle fut un peu agrandie. Mais elle restait très petite, pouvant contenir au plus cinquante à soixante personnes.

Au XVIe siècle, la chapelle est englobée dans un fort

En janvier 1516, après sa célèbre victoire de 1515 à Marignan en Italie du nord, le jeune roi François Ier passa pour la première fois à Marseille où le rejoignirent d’ailleurs son épouse et sa mère. Il ne manqua pas de monter faire ses dévotions dans la chapelle de Notre-Dame de la Garde. S’intéressant, en tant que roi, aux problèmes de défense, il constata avec regret que la ville de Marseille était très mal défendue. Elle était entourée d’une enceinte bien modeste, mais elle ne possédait aucun fort alors que beaucoup d’autres villes françaises en étaient déjà pourvues. Cela s’expliquait d’ailleurs très bien puisque la Provence n’avait été unie à la France qu’en 1481, soit seulement trente-cinq ans plus tôt, et les rois de France – car c’était toujours eux qui faisaient construire les forts – n’avaient pas encore eu l’occasion d’en édifier à Marseille. François Ier remonta à Paris en se disant qu’il faudrait un jour renforcer la défense de la ville.

L’occasion va lui en être rapidement donnée puisque Charles-Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, cherchait alors à s’emparer du midi de la France pour réunir les deux parties de son Empire (l’Europe centrale et l’Espagne). Il fit assiéger Marseille en 1524. Il ne réussit pas à prendre la ville. Mais François Ier revint alors en Provence et décida de faire construire deux forts à Marseille : l’un dans l’île d’If (le fameux Château d’If) et l’autre sur le haut de la colline de la Garde où se trouvait la chapelle. En blanc, les pièces destinées au gouverneur et à la garnison. Celle-ci est donc maintenant englobée dans le fort. Un fort qui reçut d’ailleurs le nom de « fort Notre-Dame de la Garde ». Logiquement, elle aurait dû être fermée au public, car les chapelles des forts étaient évidemment à l’usage exclusif des soldats de la garnison.

Mais François Ier décida qu’en temps de paix les fidèles pourraient accéder à la chapelle en empruntant le pont-levis que, dans la journée, les soldats maintiendraient en position basse. Le toit couvre à la fois la chapelle et les pièces adjacentes.

D’après les meilleurs historiens des forts, il s’agit d’un cas unique au monde : on ne connaît pas d’autre exemple d’un sanctuaire ouvert au public situé à l’intérieur d’un fort en activité. Et cette situation dura pendant plus de quatre siècles puisque, comme on le verra, le fort ne fut démilitarisé qu’en 1934. A partir de la fin du XVIe siècle, on vit beaucoup de marins monter à Notre-Dame de la Garde. Jusqu’alors, ils allaient prier devant la statue de Notre-Dame de la Mer dans l’église Saint-Etienne située là où se trouve actuellement l’église Notre-Dame du Mont. Mais, en 1588, cette église fut démolie et les marins prirent alors l’habitude de venir à Notre-Dame de la Garde pour y prier et y déposer de nombreux ex-voto. Pendant la Révolution française, après l’exécution de Louis XVI le 21 janvier 1793, les membres de la famille des Bourbon furent incarcérés durant six mois dans le fort de Notre-Dame de la Garde.

Le culte catholique fut interdit en France en novembre de la même année. L’Etat s’empara de tous les édifices religieux. Tout ce que contenait la chapelle disparut alors : les deux statues de la Vierge (l’une en bois datant du XIIIe siècle et l’autre en argent de 1651), les cloches, les autels, les ex-voto… Seul demeura dans la chapelle un très grand et très beau crucifix que l’on peut voir dans la crypte à droite en entrant. D’après certains spécialistes, il daterait de la première moitié du XVIe siècle. Au lendemain de la Révolution, le culte reprit à Notre-Dame de la Garde en 1807. Joseph-Elie Escaramagne, un ancien marin, donna au sanctuaire une statue de la Vierge achetée dans une vente aux enchères : c’est la statue de la « Vierge au bouquet » que l’on peut voir derrière l’autel de la crypte. De son côté, le commandant du fort offrit à la chapelle une petite cloche.

Depuis le XIIIe siècle, la population de Marseille avait beaucoup augmenté. La chapelle se montrait vraiment trop petite et les responsables du sanctuaire souhaitaient l’agrandir un peu. Mais, depuis l’époque de François Ier, tout le haut de la colline était terrain militaire et ces responsables n’étaient que les locataires de la chapelle. C’est l’Etat français qui en était propriétaire et c’est le Ministre de la Guerre qui gérait le domaine. Ils lui écrivirent donc pour lui demander s’il accepterait de leur céder en location deux petites pièces qui jouxtaient le sanctuaire et qui, jusqu’alors, étaient utilisées par la garnison. Le Ministre donna un avis favorable. On abattit donc le mur mitoyen et la chapelle devint un peu plus grande. En 1837, les responsables du sanctuaire installèrent dans la chapelle, à la place de la statue de la Vierge au bouquet, une statue de la Vierge en argent qu’ils avaient commandée à l’artiste Chanuel pour remplacer celle qui, au moment de la Révolution, avait été envoyée à la fonte. C’est celle qui domine actuellement l’autel majeur de la basilique.

Quelques années plus tard, les responsables du sanctuaire estimèrent que la petite cloche offerte en 1807 par le commandant du fort était bien petite. Mais, passant vraiment d’un extrême à l’autre, ils commandèrent en 1842 à un fondeur de Lyon pour cette minuscule chapelle (et il n’était nullement question alors de construire le sanctuaire plus grand que nous connaissons) un bourdon de 8 234 kg qui sera installé sur la chapelle en octobre 1845. Il n’y avait certainement nulle part au monde une chapelle aussi petite possédant une cloche aussi grosse !


La construction d’un nouveau sanctuaire (1853-1897)

En 1851, les Administrateurs de Notre-Dame de la Garde demandèrent au Ministre de la Guerre – sans trop espérer d’ailleurs une réponse positive – l’autorisation de démolir la petite chapelle et de la remplacer par un sanctuaire plus grand surmonté d’un haut clocher : comme la chapelle, ce nouveau sanctuaire se trouverait, lui aussi, à l’intérieur du fort. Malgré les objections de certains officiers qui craignaient que la structure du nouveau sanctuaire ne nuise à la valeur défensive du fort, les conseillers du Ministre émirent un avis favorable et celui-ci donna son accord le 5 février 1852. Les responsables de Notre-Dame de la Garde demandèrent à des architectes d’établir les plans du nouveau sanctuaire. Ils eurent à choisir entre deux projets : une église de style néo-gothique et une église de style néo-roman.

C’est ce deuxième projet qui fut retenu. Et, comme la basilique a été ornée un jour de mosaïques d’inspiration byzantine, on dit généralement qu’elle est romano-byzantine. L’architecte en fut Jacques Henri Espérandieu : il n’avait alors que vingt-trois ans… et il était de confession protestante.

La première pierre fut posée le 11 septembre 1853 par l’évêque de Marseille, Mgr Eugène de Mazenod. Les fidèles faisaient des dons pour le financement de la construction. Mais, au cours des premières années, l’argent vint souvent à manquer et, plusieurs fois, on dut interrompre les travaux. Après huit ans de chantier, à la mort de Mgr de Mazenod en 1861, on avait achevé de creuser la crypte dans le rocher, mais, de l’église supérieure, seuls étaient construits les murs latéraux et la base du clocher. Restaient donc à édifier la voûte de la nef, la coupole et la plus grande partie du clocher. Le successeur de Mgr Patrice Cruice fit accélérer les travaux et, le 4 juin 1864, le sanctuaire put être consacré, avec un clocher non terminé, par le Cardinal Villecourt, membre de la Curie romaine entouré de quarante-et-un évêques. On continua la construction du clocher. Et, en 1866, on put y installer le bourdon dont la taille se trouvait désormais beaucoup mieux proportionnée aux dimensions du sanctuaire et l’on commença à édifier le piédestal de la statue monumentale.

Œuvre d’Eugène Lequesne, elle n’est pas en métal plein, mais elle fut réalisée par l’entreprise Christofle – qui existe toujours – selon un procédé nouveau à l’époque : la galvanoplastie. On fit des moules en latex des quatre tronçons. On les plongea dans un bain de sulfate de cuivre et, par électrolyse, quelques millimètres de cuivre se déposèrent sur ces moules. Fabriqués à Paris, ces tronçons arrivèrent à Marseille par chemin de fer en décembre 1869. On les dora à la feuille d’or. En mai-juin 1870, on les hissa en haut du clocher et on les fixa à la carcasse métallique qui avait été mise en place. Depuis lors, la statue est redorée tous les vingt-cinq ans environ. Haute de 11,20 m, elle pèse 9 796 kg. Restaient à réaliser toutes les finitions intérieures. En 1872, on posa la mosaïque de sol du chœur et, ensuite, la mosaïque de sol de la nef.

Entre 1882 et 1884, on posa les premières mosaïques d’ornementation : celle du cul-de-four de l’abside avec ses admirables oiseaux et, en dessous, neuf médaillons illustrant autant d’invocations des litanies de la Sainte Vierge.

En 1884, le maître-autel provisoire fut détruit par un incendie et on commença alors à édifier le maître-autel que nous connaissons. Il fut consacré le 26 avril 1886 par le cardinal Lavigerie, archevêque d’Alger, qui, alors jeune évêque de Nancy, avait assisté à la consécration du sanctuaire en juin 1864. Il était très connu à Notre-Dame de la Garde, car il y passait à chaque aller ou retour de ses nombreux voyages entre Alger et la France. Entre 1890 et 1892, on posa les autres mosaïques : dans tout le reste du chœur, à l’intérieur de la grande coupole, dans les trois coupoles qui forment la voûte de la nef. A l’intérieur de la basilique, il n’y a que les murs latéraux qui ne sont pas recouverts de mosaïques. Celles-ci occupent une surface de 1 200m² et comptent plus de douze millions de tesselles (ainsi appelle-t-on les éléments d’une mosaïque). Ces mosaïques sont magnifiques parce que ceux qui les ont dessinées se sont inspiré de très belles mosaïques des Ve et VIe siècles que l’on trouve à Rome et à Ravenne.

Pour faciliter la montée des fidèles à Notre-Dame de la Garde, plusieurs ingénieurs avaient, à partir de 1868, présenté à la municipalité des projets de chemins de fer funiculaires passant par des rues de Marseille. Mais ces projets n’aboutissaient pas, car, en un tel domaine, la législation était assez floue et le maire ne savait pas trop si l’autorisation relevait de lui ou du préfet. C’est alors qu’en 1889 l’ingénieur Emile Maslin grilla la politesse à tous. S’inspirant des ascenseurs aménagés dans la Tour Eiffel qui venait d’être édifiée à Paris, il eut l’idée de construire un ascenseur qui monterait presque verticalement le long de la paroi d’une ancienne carrière. Cet ingénieur s’entendit avec Jean-Elie Dussaud, le propriétaire du terrain où allait être édifiée la gare de départ.

Comme il s’agissait d’une affaire purement privée, l’ascenseur fut construit légalement sans qu’il ait été nécessaire de demander l’autorisation des pouvoirs publics !… Il fonctionna de 1892 à 1967 et fut démoli en 1974.

La construction de la basilique s’acheva par la pose, en 1897, des lourdes portes de bronze. En 1914, on organisa de grandes fêtes pour marquer le 7e centenaire du sanctuaire de Notre-Dame de la Garde et le 50e anniversaire de la consécration de la basilique. Mais cette date évoque aussi évidemment le début de la première guerre mondiale, une guerre qui, curieusement, se trouve avoir constitué une date importante de l’histoire de notre sanctuaire. Pour la première fois, en effet, on avait utilisé dans une guerre des tanks et des avions. Au lendemain de cette guerre, l’Etat major réalisa que les forts construits entre les XVe et XVIIIe siècles se révéleraient désormais inutiles.

Il n’y avait donc pas lieu de continuer à faire des dépenses pour les entretenir. Il valait mieux les démilitariser et les aliéner.

L’évêché de Marseille se montrait intéressé, car les responsables du sanctuaire ne disposaient alors d’aucune salle pour réunir des fidèles en dehors de la basilique et de la crypte. En effet, tant que le fort intéressait l’Armée, le Ministre de la Guerre ne les aurait pas autorisés à construire contre les murs extérieurs de ce fort des bâtiments qui auraient nui à sa valeur défensive. Les représentants du diocèse et ceux de l’Armée se rencontrèrent et, très vite, ils tombèrent d’accord pour qu’intervienne un échange : l’Armée donnerait au diocèse tout le haut de la colline de la Garde et recevrait de l’évêché une maison située dans le centre de Marseille. Mais le dossier juridique était très complexe, car plusieurs ministères étaient concernés et il avança très lentement. C’est le 3 mai 1934 que le Président de la République signa le décret de « déclassement », c’est-à-dire de démilitarisation du fort.

En 1936, avant même la signature de l’acte d’échange, le diocèse commença, avec l’assentiment des autorités civiles, à construire le long des murs du fort (côté mer) un immeuble destiné au logement des religieuses attachées au sanctuaire. Pendant que se déroulaient ces démarches juridiques, les fêtes du couronnement de la statue de Notre-Dame de la Garde avaient attiré à Marseille durant quatre jours en juin 1931 quarante-neuf évêques et 300 000 personnes. Le pape Pie XI avait envoyé comme légat pour présider ces célébrations le cardinal Louis Maurin, archevêque de Lyon et ancien recteur de Notre-Dame de la Garde. La date de ces festivités avait été choisie pour marquer le 15e centenaire du Concile œcuménique d’Ephèse (juin 431) qui a déclaré que la Vierge Marie pouvait être appelée « Mère de Dieu ».


1941 : l’évêché de Marseille devient propriétaire du haut de la colline

Blindé Jeanne d’Arc

C’est le 21 juillet 1941 que, devant le Préfet des Bouches-du-Rhône, l’acte d’échange fut signé par des représentants de l’Etat et par Mgr Louis Borel qui était tout à la fois Vicaire général du diocèse et recteur de Notre-Dame de la Garde. La France était alors gouvernée par le Maréchal Pétain, mais, en l’occurrence, il ne s’est nullement agi d’une faveur octroyée par le Gouvernement. En effet, l’acte d’échange était prêt en 1939, donc sous la Troisième République, et la signature aurait dû intervenir alors. Mais une nouvelle guerre mondiale venait d’éclater et cette affaire qui paraissait bien secondaire se trouva renvoyée à plus tard. Ce jour-là, l’Etat donna au diocèse les 61 839 m² du haut de la colline et reçut de l’évêché une maison de deux étages sise dans l’impasse Montevideo, d’une superficie totale de 1 380 m², ainsi qu’une somme de 35 000 F. Contrairement à ce que l’on est tenté de penser, l’Etat ne perdait pas au change, car, le site étant classé, les terrains du haut de la colline de la Garde n’ont aucune valeur vénale. L’Etat a même été très bénéficiaire puisqu’en 1970 il a pu revendre très cher à un promoteur la petite maison de l’impasse Montevideo qui se trouva remplacée par un immeuble de plusieurs étages. Mais le déroulement de l’histoire présente quelquefois des surprises. L’Armée quitte les lieux en 1941, abandonnant le fort et trois casernes extérieures au fort. Un an plus tard, en novembre 1942, les Allemands envahissent la zone sud-est de la France. A Marseille, ils prennent position en un certain nombre de lieux et, en particulier, des soldats allemands s’installent dans les casernes de la colline de la Garde que les soldats français venaient de quitter !

Et, paradoxalement, les bâtiments – qui ont cependant perdu depuis dix ans leur affectation militaire – vont se trouver mêlés en août 1944 à des combats beaucoup plus rudes que ceux qu’ils avaient connus depuis le XVIe siècle.

Le 25 août 1944, le sanctuaire est libéré de l’occupation allemande par une section de la 1re compagnie du 7e Régiment de Tirailleurs Algériens. Quelques heures plus tôt, un char de la 1re Division Blindée avait reçu un obus tiré par les Allemands à partir de Notre-Dame de la Garde et ses trois occupants étaient morts carbonisés. Les deux jours suivants, les Allemands, toujours présents dans divers lieux de Marseille, tirèrent beaucoup sur la basilique qu’ils savaient aux mains des Tirailleurs Algériens. Atteint à sa base par des obus, il s’en fallut de peu que le clocher ne s’écroulât. On peut toujours voir, sur certains murs extérieurs de la basilique, quelques impacts des éclats d’obus.

Entre 1950 et 1961, l’évêché de Marseille fit construire deux édifices le long des murs du fort face à la ville : le hall d’accueil couronné par le magasin et un bâtiment comportant, au rez-de-chaussée, une grande salle et, à l’étage, un local qui est devenu d’abord une cafétéria, puis un restaurant.

Les trois quarts des murs du fort de François Ier sont toujours en place. Mais une grande partie d’entre eux sont masqués par les bâtiments construits par le diocèse de part et d’autre du fort. Seuls restent visibles le grand bastion que l’on voit à droite lorsque l’on regarde de face la basilique et un bastion très effilé situé à l’arrière du sanctuaire. Le pont-levis, installé par l’Armée en 1879 devant l’entrée de la crypte pour remplacer l’ancien pont-levis que l’on avait nécessairement démoli lors de la construction du nouveau sanctuaire, est toujours en place. Les gardiens de Notre-Dame le relèvent tous les soirs et l’abaissent tous les matins : on isole ainsi le sanctuaire comme jadis l’Armée isolait le fort.

Les personnes qui montent à la basilique par les escaliers extérieurs passent sur ce pont-levis, sans d’ailleurs quelquefois s’en rendre compte…

Entre 2000 et 2008, sous la direction de l’architecte Xavier David, ont été entrepris de grands travaux pour la restauration du sanctuaire. D’abord des travaux extérieurs : il a fallu en particulier remplacer les pierres vertes qui, en raison de la pollution, s’étaient en partie décomposées. On travailla ensuite à l’intérieur des sanctuaires : les marbres de la basilique et les pierres de la crypte ont été nettoyés et les mosaïques dont certaines avaient perdu des tesselles à cause des bombardements du mois d’août 1944 ont été restaurées par une équipe de mosaïstes dirigée par Michel Patrizio. Et le système d’éclairage a été très amélioré, mettant en valeur nos magnifiques mosaïques.


SOURCES www.notredamedelagarde.com
PHOTOS Dominique Milherou tourisme-marseille.com & www.notredamedelagarde.com & Archives non créditées
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  • 28 novembre 2022 at 11:37

    Bonjour Merci pour ces commentaires remarquables sur les différents édifices chrétiens de Marseille. Etes vous guide officiel ? Merci de votre réponse par mail

  • 30 décembre 2021 at 18:37

    Magnifique résumé sur notre dame de la garde et très complet, Félicitation. J'ai beaucoup apprécié moi qui connaît bien Notre dame de la garde dommage que beaucoup de cicatrice de la guerre de 39/45 on disparus . Merci bcp

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