C’est en 1657 qu’est crée l’Hôpital des Convalescents pour les personnes en voie de guérison et les pauvres. On peut ainsi accueillir plus de malades dans les autres hôpitaux de la ville.
L’Hôpital Saint-Lazare n’accueillant plus de lépreux (la maladie ayant disparu), il se consacre maintenant aux « incurables » (personnes qu’on pense ne pas pouvoir guérir).
Le 20 juin 1720, la peste se déclare dans la paroisse Saint-Martin. Elle tue la moitié de la population marseillaise alors de 80 000 habitants. A l’origine de l’épidémie, un vaisseau infecté par la maladie (le Grand Saint-Antoine) et la malhonnêteté de certains échevins qui font récupérer leur marchandise avant la fin de la quarantaine, ajouté à cela l’ignorance des médecins sur la manière de lutter contre la maladie.
Marseille est bouclée et, sous la chaleur de juillet, devient un enfer. L’eau manque à tel point que les échevins promettent la peine de mort à celui qui détournerait les eaux de l’aqueduc.
Les prières et les processions ne servent à rien, les galériens sont réquisitionnés par le chevalier Nicolas Roze pour enlever les cadavres.
Monseigneur de Belsunce, archevêque de Marseille, refuse de fuir. Il se dévoue sans compter aux malades. Conseillé par Madeleine Rémuzat, il consacre la ville et le diocèse au Sacré-Coeur.
L’hôpital de la rue des Convalescents est réservé aux pestiférés, il sera vite insuffisant. On utilisera en plus la Vieille Charité.
En 1766 L hôpital des Convalescents est transféré à l Hôtel-Dieu. Les religieuses de Sion abandonnent leur monastère, situé près de l’église Saint-Martin, pour s’installer dans les anciens locaux de l hôpital.
En 1798 L’Hôtel des Monnaies est rétabli, il avait été supprimé en 1794, il s installe dans l’ancien hôpital des Convalescents.
En 1936 c’est l’ouverture d’une école de formation aux métiers du bâtiment, rue des Convalescents. C’est l’origine du lycée Diderot.
En 1941 L’Ecole nationale de la marine marchande quitte la rue des Convalescents et s’installe dans la Villa Valmer sur la Corniche.
Le lieu accueille aujourd’hui le Centre de Formation de la Bourse du Travail, un pôle interprofessionnel majeur de formation par l’apprentissage en Provence-Alpes-Côte d’Azur, financé par la Région et la Taxe d’Apprentissage versée par les entreprises.
L’histoire de l’ADEF-CFBT est étroitement liée à celle du mouvement ouvrier et syndical des Bouches du Rhône. Ce contexte a marqué le développement du centre au fil du temps. Il influe encore aujourd’hui sur ses choix et ses orientations.
Avec 106 salariés, dont 90 % en CDI, environ 650 apprentis et 1500 stagiaires par an, la diversité de ses filières professionnelles qualifiantes, son secteur Insertion, quatre sites sur les Bouches-du-Rhône et un dans le Vaucluse, l’ADEF-CFBT occupe aujourd’hui une place reconnue. Elle est toujours au service des salariés et des demandeurs d’emploi, du développement économique des entreprises et exerce une influence positive en leur faveur sur les dispositifs de formation professionnelle des Bouches du Rhône et de la Région PACA.
L’ADEF-CFBT est aujourd’hui un pôle interprofessionnel majeur de formation professionnelle par alternance en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Notre carte de formation actuelle est l’expression de notre histoire et de notre volonté de privilégier l’inter-professionnalité.