La femme à la tortue de Rodolphe Hohwiller

Avenue de la Pointe Rouge, 13008 Marseille
1088
La femme à la tortue de Rodolphe Hohwiller
Arrondissement : 8ème
Cette fontaine en bronze d’une « baigneuse » surplombant la mer a été édifiée dans les années 70 par le fondeur Rodolphe Hohwiller pour le paquebot Le Cambodge.

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Une plaque explicative a été placé devant l’œuvre en 2017 indiquant son nom « la baigneuse« , alors que longtemps on l’a juste nommée « la fontaine de la Pointe Rouge ». Mais le vrai nom de ce nu en bronze serait « La femme à la tortue » et faisait office de décoration de coursive sur le paquebot Le Cambodge. Elle a pu être récupérée in extremis juste avant sa mise en fonte. Selon un article de Cédric Torres paru dans La Provence, cette statue aurait bien pu y rester, si la Compagnie des Messageries Maritimes n’avait décidé de l’extraire de son habitacle originel pour la sauver du feu et si Marcel Rossi de ladite Société des Forges n’avait décidé de l’offrir à Gaston Defferre, pour définitivement la sauver des eaux. Et c’est lui qui a décidé de cet emplacement pour elle cette année-là, pour qu’elle puisse continuer d’évoquer le large comme si elle y était restée. Né à Dombach-la-Ville (67) le 12 juin 1856 et décédé à Paris 14e le 15 mai 1930 Rodolphe Hohwiller, alsacien allemand, naturalisé Français, s’installe à Paris, rue de Vanves, au début du XXe siècle. Ses premières annonces dans le bottin commercial datent de 1901. Il se présente comme fondeur de bronze d’art, d’or, d’argent et fondeur de fer pour la gravure en médaille. Fin 1901, il a acquis un terrain rue des Mariniers sur lequel il fait construire une maison et un grand atelier. Auprès des services fiscaux, il se présente comme fondeur de « cuivre et bronze fondant des objets de petites dimensions ». À partir d’octobre 1902, il emploie un ouvrier et un ciseleur. Il semble s’installer d’emblée avec une réelle aisance. Dès l’âge de 15 ans, son fils Marius l’assiste.

Le fondeur Hohwiller comptait parmi les grandes maisons françaises de fondeurs-éditeurs. Sa la veuve et son fils reprendront la suite jusqu’en 1965.


SOURCES Histoires marseillaises & Wikipédia & e-monumen.net & article de Cédric Torres paru dans La Provence
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