Chemin de Croix de Notre-Dame de la Garde

Place du Colonel Edon, Marseille, France
1742
Chemin de Croix de Notre-Dame de la Garde
Arrondissement : 7ème
Site Internet : notredamedelagarde.com
Que l’on soit croyant ou non, la montée à pied vers Notre-Dame de la Garde peut-être un sacerdoce surtout lors des fortes chaleurs ! Mais pour les catholiques cette ascension peut se faire le long d’un chemin de croix qui fait gravir les fidèles le long de la Montée de l’Oratoire, en partant de la petite place proche du Blindé Jeanne d’Arc, avec des haltes aux 14 stations disposées le long des escaliers.

Dans la tradition catholique, le chemin de croix (via crucis) est un acte dévotionnel privé ou communautaire. Tout en commémorant la Passion du Christ en évoquant 14 moments particuliers de celle-ci (certains issus de la tradition et non rapportés dans les écrits bibliques) le fidèle souhaite recevoir la grâce de communier intensément aux souffrances du Christ. A Notre-Dame de la Garde, le chemin de croix du Vendredi-Saint, précédant le dimanche de Pâques, est un moment important dans la célébration de la Semaine Sainte. Il commence à 12 h. Il est animé par des membres de l’équipe de la basilique avec la participation d’élèves du Lycée Notre-Dame de France. Il regroupe plus de 500 personnes qui cheminent dans le recueillement et la prière.

Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint des chrétiens de Jérusalem.

Les Franciscains sont présents en Terre sainte depuis 1220 et fondent en 1342 la Custodie de Terre sainte. Entre ces deux dates, suivant eux-mêmes le rite traditionnel en usage dans l’Église orthodoxe locale, ils le transposent progressivement dans leurs églises en Italie. C’est seulement sous le pape Clément XII, en 1731, que la permission fut donnée de créer des chemins de croix dans d’autres églises que celles des Franciscains. Saint Léonard de Port-Maurice en fut un ardent propagateur. Benoît XIV, en 1741, dut en limiter l’extension à un seul chemin de croix par paroisse.

Les 14 stations traditionnelles
Jésus est condamné à être crucifié
Jésus est chargé de sa croix
Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix
Jésus rencontre sa mère
Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
Sainte Véronique essuie le visage de Jésus
Jésus tombe pour la deuxième fois
Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent
Jésus tombe pour la troisième fois
Jésus est dépouillé de ses vêtements et abreuvé de fiel
Jésus est cloué sur la croix
Jésus meurt sur la croix
Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère (Déploration)
Le corps de Jésus est mis au tombeau par Joseph d’Arimathie et Nicodème.

La piété populaire a donc développé quatorze stations tirées des Évangiles ou de la tradition orale. En 1991, lors de son Chemin de croix, Jean-Paul II, soucieux de plus de vérité et de base solide a supprimé les stations sans référence bibliques (5 au total : les 3 chutes, la rencontre avec Marie et avec Véronique) pour les remplacer par d’autres. Elles s’inspirent uniquement d’événements relatés dans les Évangiles. On y trouve aussi quatorze stations. En savoir plus.


SOURCES notredamedelagarde.com & Wikipédia chemin de croix
PHOTOS notredamedelagarde.com & Dominique Miherou tourisme-marseille.com
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et sont mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution

 

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