Cabaret de la Lune Rousse, 1891 et Numa Blès

Allées Léon Gambetta, 13001 Marseille
87
Cabaret de la Lune Rousse, 1891 et Numa Blès
Arrondissement : 1er
Au 46 des Allées de Meilhan, se trouvait (difficile de dire où précisément) dès 1891, le Cabaret de la Lune Rousse qui va inspirer la création d’un autre établissement du même nom en 1904 à Paris.

Le Logiz de la Lune Rousse, plus connu sous son nom abrégé La Lune Rousse était un célèbre cabaret parisien, fondé en novembre 1904 par Dominique Bonnaud et Numa Blès. Un lieu disparu en 1964. Numa Blès s’est inspiré pour baptiser son cabaret du nom de celui qu’en collaboration avec Théodore Flaville il a ouvert en 1891 à Marseille : La Lune Rousse sur les Allées de Meilhan. On retrouve sa trace encore en 1924. Le Cabaret Marseillais proposera en parallèle de 1893 à 1894, “La Lune Rousse”, un journal satirique, littéraire et illustré, paraissant tous les vendredis au prix de 16 centimes. Son siège était adjacent du cabaret au 48 des Allées de Meilhan.

L’établissement parisien ouvrira quant à lui au 36, boulevard de Clichy dans le 18e arrondissement. Il est ensuite transféré 58 rue Pigalle, en 1914 à l’emplacement du Tréteau de Tabarin, où Dominique Bonnaud le dirige en collaboration avec le chansonnier Georges Baltha, puis avec Léon Michel, lequel par la suite présidera seul aux destinées de cette « Comédie-Française de la chanson », comme se plaisent à le nommer Maurice Donnay, Romain Coolus ou encore Sacha Guitry.

Lorsqu’il ferme définitivement ses portes en 1964, il est 58, rue Victor-Massé (9e arr.). À sa première adresse, boulevard de Clichy, se trouve aujourd’hui le théâtre de Dix heures.

Numa Blès nait à Marseille le 23 octobre 1871. Il commence sa carrière de chansonnier dès sa sortie du collège et fonde dans sa ville natale, en 1891, en collaboration avec Théodore Flaville, un cabaret de chansonniers phocéens, la Lune-Rousse. En 1893, une tournée de Montmartrois de passage à Marseille emmène Numa Blès, qu’elle charge de mettre en couplets l’actualité. Il gagne la capitale et, le 2 novembre de la même année, entre au Cabaret des Éléphants, dirigé par Eugène Lemercier ; il passe ensuite au Chat-Noir (1894-1895) ; puis aux Quat’-z-Arts (1895-1896) ; entre au Carillon, où il reste trois ans, chantant en même temps au Violon, au Chien-Noir, aux Noctambules et au Cabaret des Arts, dont il fait l’ouverture ; en 1899, il fait partie de la troupe du Tréteau-de-Tabarin et publie à l’Évènement, une série de nouvelles ; en 1900, il chante à l’Exposition, où il organise la « Fanfare de la Maison du Rire ». Il est en 1902 au Grillon avec Marcel Legay.

De 1902 à 1904 il voyage autour du monde et en donnant des récitals en compagnie du chansonnier Lucien Boyer. En collaboration avec Dominique Bonnaud il crée donc en 1904 le célèbre cabaret Le Logiz de la Lune Rousse qui prend par la suite le nom abrégé de La Lune Rousse. Ami d’Erik Satie, il compose avec lui la revue Dévidons la bobine d’où est tirée la chanson La Diva de l’Empire, écrite en collaboration avec son ami Dominique Bonnaud. Numa Blès est admis à la goguette du Cornet lors de son 180e dîner, organisé le 1er avril 1914 à la Taverne de Paris, 3 avenue de Clichy. Il y entre ce soir-là, ainsi que Dominique Bonnaud, Henry Grégoire et Louis Schmoll.

Il meurt à l’âge de 46 ans en 1917 à Marseille.


SOURCES Wikiwand & Publicité du cabaret et du journal
PHOTOS Publicité du cabaret et du journal
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et son mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution

Avis sur cette fiche
Il n'y a pas encore d'avis sur cette fiche, soyez le premier !
Laisser un avis
VOTRE NOTE:
D'autres fiches à explorer dans cette catégorie