Statue Cavallo, San Marco II par Ludovico de Luigi, 1983

Ludovico De Luigi est né à Venise en 1933, il vient d’une famille d’artiste. Sa formation artistique atypique se déroule dans l’atelier de son père Mario, un peintre abstrait connu, dans une atmosphère culturelle ouverte à tous les courants innovateurs de la peinture contemporaine. La nature anti-conformiste de Ludovico De Luigi le pousse à rechercher une identité culturelle qui lui permette une synthèse picturale, un mélange fait d’un passé reculé, mais imprégné du présent.

La première exposition de De Luigi remonte à 1965 avec son exposition personnelle à la Galerie « Il Canale » à Venise qui comprenait deux grandes œuvres, des vues d’une Venise en décomposition et monumentale envahie par des vagues d’insectes et d’êtres fantastiques.

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Lors de sa rencontre avec le galeriste Luciano Ravagnan en 1968, l’activité d’exposition de De Luigi s’intensifie à Venise et à l’étranger. Il y eut des expositions à Trieste, Milan, New York, Munich, Monte Carlo, Paris et, à partir de 1975, dans de nombreuses villes allemandes. Parallèlement à des œuvres sur les thèmes du védutisme et de l’entomologie , il dépeint les menaces qui menacent Venise : les eaux de crue, la pollution, la technologie et la consommation. Venise est représentée dans des visions surréalistes, catastrophiques, sensuelles ou décadentes, utilisant une technique à l’huile ; le « pinceau électronique » de l’ordinateur est utilisé plus tard. Dans les années 1980, De Luigi a produit des sculptures, dont d’énormes chevaux en bronze inspirés du célèbre quadrige triomphal de la basilique Saint-Marc . Les chevaux de De Luigi sont maintenant sur les places de Marseille, Saint-Louis, Chicago, Denver, Perth et Bolzano.

Dès 2004, deux des chevaux ont été installés dans le hall de l’hôtel Adam’s Mark à Saint Louis. Pour le Carnaval de Venise de 1990, il crée un énorme cheval en chocolat de même dimension. En 1999, il en sculpte un en verre de Murano.