Fontaine d’Amphitrite par Auguste Carli

Place Joseph Etienne, 13007 Marseille
1651
Fontaine d’Amphitrite par Auguste Carli
Arrondissement : 7ème
En 1904, Henriette Albrand née Etienne, veuve d’un docteur en médecine, Louis Albrand, commanda au statuaire Auguste Carli une fontaine monumentale afin de célébrer le souvenir de son père Joseph Etienne, célèbre armateur marseillais.

Cette œuvre, destinée à la place Dumarsais, aujourd’hui place Joseph Etienne a pour thème le Triomphe d’Amphitrite. Cette fontaine était initialement prévue en bronze, elle sera en définitive réalisée en marbre de Carrare. La fontaine inaugurée en 1906, présente une grande vasque quadrilobée. Un piédestal monumental supporte une représentation d’Amphitrite, debout le bras levé vers la ville, à ses pieds un triton sonne de la conque pour annoncer la déesse des mers. Le piédestal est orné, à sa base, de quatre rostres décorés de tête de bélier surmontés d’un cartouche présentant le nom de navires appartenant à l’armateur Joseph Etienne : Le Cèdre , La Clarisse Louise, Le Goéland et le Nicolas Etienne Jeune.

Dans la mythologie grecque, Amphitrite est une Néréide, fille de Nérée et de Doris (ou de Dioné selon certaines sources tardives), épouse de Poséidon. Chez les Romains, elle fut assimilée à la déesse Salacie, déesse des eaux salées.

Auguste Carli frère aîné du sculpteur François Carli, élève du sculpteur Émile Aldebert, emporte en 1890 le concours de l’École des beaux-arts de Marseille, ce qui lui vaut une bourse pour se rendre à l’École des beaux-arts de Paris pour compléter sa formation dans l’atelier de Jules Cavelier. Il obtient en 1896 le second prix de Rome alors que son compatriote Constant-Ambroise Roux triomphe, ce qui lui ferme certaines perspectives parisiennes. Il reçoit sa première commande de l’État le 30 janvier 1900 pour deux figures d’enfants jouant, destinées aux linteaux des portes latérales du porche central du Grand Palais à Paris. Il s’établit à Marseille et travaille sur divers chantiers comme celui de l’escalier de la gare Saint-Charles ou de la Caisse d’épargne. Pour l’hôtel de la Caisse d’Épargne à Marseille, il sculpte un haut-relief situé à l’intersection de la place Estrangin et du cours Pierre Puget : l’allégorie de L’Épargne est figurée par une femme largement drapée, s’avançant un livret à la main vers un forgeron qui lui tend une bourse contenant ses économies ; en arrière-plan sont figurés un laboureur et un semeur, tandis qu’en bas à droite un couple âgé, la main dans la main, bénéficiant des bienfaits de la prévoyance.

Il réalise plusieurs œuvres religieuses dont La lutte de Jacob et de l’Ange et Le Christ et sainte Véronique. Cette dernière sculpture, montrée à l’occasion de l’Exposition coloniale de 1906, se caractérise par les expressions de la douleur marquant le visage du Christ et de la souffrance retenue de sainte Véronique. Le Christ et sainte Véronique est située à l’intérieur de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Marseille.


SOURCES marseillesculptee.blogspot & Wikipédia Auguste Carli
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Carte postale ancienne
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